© Jenni Tapanila 2005
Jenni Tapanila, comme son nom ne l’indique peut être pas, est finlandaise. Son travail de la photo et de la mise en scène est de loin le plus intéressant qu’il m’ai été donné de voir depuis longtemps. Le fait est que Jenni Tapanila semble passionnée par le sexe violent, les lames de rasoir, couteaux tranchants, fouets, le tout bien sanguinolent, et de ce fait pourrait être une artiste impressionnante comme maquilleuse pour films d’horreur. Au premier regard donc, c’est le choc, parfois incroyablement dérangeant. Puis, curieusement, malgré de véritables ras de marée sanguinaires, au fil des images, les photographies et leur modèle restent propres, paraissent lisses et n’inspirent aucun dégoût, ni rejet, juste peut-être un certain malaise, un sujet à réflexion. Le sang est faux et provient de magasins pour le théâtre et le cinéma. Et ça se voit. Bon. Bref, c’est très organique, sexy et absolument douloureux, et c’est à vendre sur :
http://suzi9mm.deviantart.com/store/
|
Vous aimez le Rock, le bon rock, même le très très bon Rock mais hélas un peu trop flemmard pour vous tenir au courant de l’actualité musicale du moment, les nouveaux groupes, les plus anciens, les concerts, les tournées, les New’s…Qu’a cela ne tienne ! Restez peinard scotchés devant vos écrans, il ne vous reste plus qu’a cliker car il existe sur la planète Rock, Miléna, une fondue du Rock’n Roll qui bosse pour vous ! Depuis quelque temps elle fouine partout pour trouver les perles du Rock, ça s’appelle «Miléna Rock Music and Co» et c’est sur http://milena.over-blog.com/ |
|
On se réfère souvent à Claire Brétécher lorsque l’on veut parler BD féminine, en regrettant la rareté des dessinatrices, ayant parfois l’impression qu’être auteur de BD serait plutôt réservé aux hommes. Elles sont pourtant beaucoup plus nombreuses qu’on le croit mais c’est juste que les dessinatrices se tournent plus souvent vers l’illustration et se disent plus «illustratrices» que «dessinatrices». Et pourtant, elles sont légion ! Elsa Brants , Algesiras, Véronique Grisseaux (la série Lucie. Pour ceux qui ont apprécié Monsieur Jean, Lucie ne manque pas de charme...) et puis Claire Wendling (Les lumières de l'Amalou), il y a aussi Sylvie Bonino, Barbara Canepa, Katja Centono (Monster allergy), PaulineMartin et puis Chantal Montellier qui publie dans Métal Hurlant… et plein d'autres que je ne n'ai pas en tête. Qui a dit que la BD était un métier d’homme ?
Pour vous en persuader, vous pouvez vous rendre sur : http://lanneedudragon.free.fr/
et sur http://www.chezclot.com/
|
![]() |
Si Anna Kournikova, soit-disant tenniswoman de nationalité russe, qui défraie la chronique et remplie les people’s, ne parvient pas à devenir une très grande joueuse, voir une joueuse tout court, c'est peut-être à cause de tout le battage médiatique dont elle est la pauvre victime et, outre son faramineux contrat avec son sponsor Adidas, elle est peut-être trop souvent appelée à participer à de nombreux évènements et à poser pour les paparazzis, même lorsqu’elle est à la recherche du petit grain de sable susceptible d’enrayer la mécanique.
Pauvre Kournikova. Je ne connaît pas le nom féminin de Blaireau…. Femelle de Blaireau ?
|
![]() |
En décembre 1965 à San Francisco, le groupe blues-rock déjanté qui assurait la bande-son des premiers Acid Tests s’appelait les Warlocks.
Un jour, Lesh, le bassiste, découvre dans une boutique de disques un 45 tours signé "Warlocks" : d’AUTRES Warlocks !
Lesh prévient ses potes. Ils sont écoeurés. Il y a des Warlocks de trop sur cette planète, il faut changer de nom. De longues journées de recherche commencent. Lister des noms impossibles, rouler un joint de plus, continuer à descendre le cours du dictionnaire. Ils retiennent : “Vitamine " - " The Vivisectionnists " -" Here and Now and the Reality Sandwich "…
Puis Jerry Garcia ouvre une grosse encyclopédie anglaise, comme on ouvre un I Ching. Il lit: "The grateful Dead". C’est le titre d’une vieille légende du folklore britannique. (Et non, comme on l’a parfois dit, une prière du Livre des morts égyptiens).
Histoire d’un voyageur, en quête de l’Eau de Vie. Il aperçoit un cadavre au bord du chemin, l’enterre et prie pour lui. Puis il rencontre un frère d’aventures, nomade mystique qui l’aide à trouver l’Eau de Vie, puis l’amour. |
Bien entendu, on découvre au final que l’ami est le mort du début, revenu sur Terre pour s’acquitter de sa dette : le "Mort reconnaissant".
L’histoire plut aux Warlocks. C’est sous le nom de Grateful Dead qu’ils deviendront le groupe-fétiche de la scène californienne des 60’s, avec le Jefferson Airplane de Grace Slick et Paul Kantner. Quelques jours après le baptême, Phil Lesh entraîna ses amis dans la boutique de disques pour leur montrer le fameux 45 tours des autres Warlocks. Il ne retrouva pas la galette. Ils eurent beau chercher, questionner autour d'eux, ils ne trouvèrent jamais la moindre trace des Warlocks concurrents, avalés par le néant.
Source : Léon Mercadet
|